Tic, tac, tic, tac… Plus que quelques semaines avant le mois de décembre et les fêtes qui ponctuent la fin de l’année : le moment idéal pour fin un petit tour d’horizon sur cette folle année dans le secteur de l’immobilier.
La crise sanitaire n’est toutefois pas venue refroidir les envies de propriété des Français. L’immobilier semble même plus que jamais s’imposer comme LA valeur refuge : selon un récent sondage de MeilleursAgents.com, la pierre reste l’investissement le plus sûr pour 68 % des particuliers ayant un projet immobilier en cours. L’année 2021 est-elle marquée par une explosion des ventes de logements anciens sur un an glissant. On atteint le record de 1 204 000 transactions immobilières dans l’ancien entre le 1er octobre 2020 et le 30 septembre 2021.
Ce fort dynamisme de l’activité provient notamment d’un fort attrait pour des biens qui offrent plus d’espace et qui sont (un peu) plus éloignées des grandes agglomérations. En effet, les ventes de maisons ont explosé et les villes de taille secondaire avec un accès rapide aux grandes villes ont connu un fort regain d’intérêt de la part des acheteurs en quête de plus de nature et de surface.
Si la plupart des requêtes enregistrées par les Notaires portent sur la résidence principale, ce sont les maisons et les appartements avec balcon qui tirent leurs épingles du jeu. Après de longues semaines confinées entre quatre murs, les Français rêvent d’espaces et surtout d’extérieur.
Les métropoles régionales et autres villes moyennes pourraient être les gagnantes de ce grand chamboulement. Les villes du Sud et de l’Ouest reconnues pour leur qualité de vie sont devenues les destinations du moment.
Une raison à ce phénome : la recherche d’un endroit au calme, excentré de la pollution et du train- train quotidien. Plus qu’une résidence secondaire que l’on achète pour les vacances : c’est devenu la base arrière, la maison où l’on se replie pour télétravailler.
En revanche, les hyper-métropoles peinent à attirer les habitants à la recherche d’une meilleure qualité de vie. Les prix doivent s’adapter à la baisse face à ce mouvement démographique puissant.
La forte hausse des prix observée depuis 10 ans n’est plus tenable au regard de la réalité de la demande. Les prix de l’immobilier ont commencé à baisser en 2021. En 2021, le marché évolue et on observe des prix stables pour un appartement à Paris. Malgré une inflation de près de 2 % sur un an, les acquéreurs se sont plutôt tournés vers des villes moins grandes. On a ainsi vu les prix augmenter un peu partout en Province, parfois très fortement.
Cette explosion des prix a également été rendue possible par de nouvelles baisses des taux de crédit immobilier qui ont eu lieu en 2021. Dès le mois de janvier, on a observé des diminutions sur les taux d’intérêt pour financer un achat ou faire un rachat de crédit immobilier :
Vous avez également la Loi ALUR qui monte en puissance et qui oblige les maires en début de mandat à lancer des programmes immobiliers neufs pour des logements sociaux. Cela redonne un attrait aux investissements de particuliers qui achètent pour relouer.
Vous avez bien compris ! la pierre vaut de l’or.